La plupart du temps je n’y pense pas, mais c’est vrai que je ne sais pas du tout comment chaque visiteur voit les pastels sur son écran. Trop sombre, trop contrasté, ou bien avec un meilleur rendu que sur mon moniteur ? Je suppose que cela n’a pas vraiment d’importance dans la mesure où rien n’est comparable à regarder l’original de ses propres yeux.
Ce que l’écran ne rendra jamais c’est cette façon particulière qu’a le pastel de renvoyer la lumière. Le pastel se transforme chaque jour, du matin au soir, avec les variations de lumière. Il s’illuminera parfois pour vous surprendre alors que vous alliez passer sans le voir.
Une autre chose qui n’apparaît pas à l’écran, c’est la particularité des couleurs iridescentes. Ce pastel (602. L’appel) trouve sa place à l’ombre avec une faible lumière rasante sous laquelle le bleu de la mer semble éclairer de l’intérieur.
Most of the time I don’t even think about it, however it is true that I don’t know what the pastels look like on the visitor’s screen. Too dark ? Too contrasted ? or even more accurate than on my own computer screen ? I suppose that it does not matter anyway, because nothing compares to having the original before your eyes.
What the computer does not render is the peculiar way in which pastels reflect the light. The pastels transform themselves every day, from dawn to dusk, in the changing light. It will shine suddenly and surprise you when you were about to walk by without noticing it.
Iridescent colours are another aspect that does not show on the computer screen. This pastel (602. L’appel) is best situated in the shadow under a dim light coming from the side, in which the blue of the sea seems to shine from inside.
