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Les Salamandres

     

 

 

 

  SALAMANDRE. (Salamandra)

                                                        Les Salamandres communes et les salamandres alpestres sont terrestres. Les larves de salamandre communes nagent librement dans l’eau. Habituellement vivipares. Beaucoup de salamandres communes viennent au monde déjà métamorphosées. Montent jusqu’à 1800m, mais préfèrent des altitudes plus basses.  La salamandre commune est notre urodèle le plus grand et le plus connu. Elle fait partie d’un groupe de cette famille qui comprend entre autres les genres Pleurodeles etTylototriton. Les mots « tritons » et «salamandres » ne servent qu’à distinguer les formes aquatiques des formes terrestres ; ils se rapportent donc à la biologie de ces animaux, mais ne désignent pas des unités systématiques bien définies. Les caractères morphologiques et les ressemblances du comportement nuptial, si varié dans cette famille, nous apportent des renseignements plus précis sur les affinités zoologiques des différentes espèces. Un mêle de salamandre commune en rut poursuit toutes les autres salamandres qui bougent. Il détecte la présence d’une femelle grâce à la vue et à l’odorat. Parfois, il chevauche la femelle pendant quelques instants. Puis il rampe sous sa partenaire, entoure les bras de celle-ci avec les siens, la porte à califourchon, frotte son nez contre son cou et la base de sa queue contre son cloaque. Dès que la femelle lui répond par des mouvements correspondants, le mâle dépose un spermatophore au sol et tire son corps de côté. La femelle met alors immédiatement son cloaque au-dessus du spermatophore et recueille l’amas de sperme. Puis les partenaires se séparent. Les salamandres communes s’accouplent à terre. Seule la femelle s’approche plus tard de l’eau, pour y plonger la région postérieure de son corps et abandonner ainsi ses larves. Elle choisit, pour ce faire, une mare ou un ruisseau de forêt, ou encore quelque eau dormante, par exemple celle qui stagne dans les fossés, les flaques ou les ornières. Les larves ont déjà atteint un tel degré de développement qu’elles quittent les enveloppes de l’œuf à la naissance. Jusqu’alors, elles se sont nourries de la riche réserve de vitellus dont elles disposaient. Elles n’ont reçu de leur mère, à travers les enveloppes de l’œuf, que de l’eau et de l’oxygène. Paefois la mère met au monde simultanément des jeunes métamorphosés et d’autres à l’état larvaire. Une femelle salamandre commune peut donner naissance à plus de soixante dix larves. Cependant, d’après des observations faites en terrarium, ce nombre est généralement inférieur. Le cycle évolutif dure un an en plaine. Par contre, il est de deux ans dans les Pyrénées, à une altitude de mille mètres.

 

 

 

 

 

 

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