Nom Français |
PHOLIOTE DES PEUPLIERS
Piboulade, Pivoulade, Saule, Peupliers |
Nom Latin |
AGROCYBE AEGERITA |
Classification |
Basidiomycètes |
Ordre |
Agaricales |
Famille |
Bolbitacées |
IDENTIFICATION
Chapeau |
Charnu, globuleux puis convexe, s’étale ensuite, devenant irrégulièrement bosselè, et se déprime même à la fin. La cuticule, lisse et sèche, devient ridée, se creuse de fossettes et se crevasse chez l’adulte. Fauve brunâtre chez le jeune, elle pâlit nettement, jusqu’au blanc crème, à partir de la périphérie. La marge d’abord enroulée et régulière, prend un aspect onduleux et se fissure avec le temps |
Hyménophore |
Lames : Fines et serrées, décurrentes par un filet sur le pied, d’abord crème, se teintent de brunâtre à maturité |
Pied |
Ferme et fibreux, est typiquement cylindrique Il porte très haut un anneau blanc, membraneux, ample, pendant et persistant. Blanc et soyeux, il se macule de brunâtre par l’émission des spores. |
Chair |
Blanche, compacte et ferme. Elle devient coriace dans le pied. Elle libère une agréable odeur particulière de bouchon ou de tonneau. |
Biotope |
C’est sur les souches et les racines des peupliers ou des saules, parfois des sureaux, que l’on trouvera cette pholiote.Assez rare dans les régions continentales, plus commune en région parisienne et dans les contrées méridionales, |
Saison |
Elle fructifie dès le printemps, si les conditions de température sont favorables et persiste parfois jusqu’en hiver |
Commentaires |
Peu exigeante, cette espèce fait l’objet d’une culture, depuis l’antiquité, dans les pays latins comme l’Italie. Il suffit de frotter des rondelles de peupliers avec des lames de jeunes pholiotes et des les arroser après les avoir à demi enfouies dans du terreau. Les poussées se succèdent alors du printemps à l’automne. |
Goûts et Saveurs |
Au printemps, juste après la poussée des morilles et des mousserons, apparaissent les belles touffes claires de la pholiote du peuplier, la piboulade comme est très souvent nommée. Elle est très recherchée et à juste titre, car il s’agit d’un comestible d’excellente qualité. De plus, une souche de peuplier peut se montrer particulièrement prolifique, ce qui permet de remplir rapidement un panier. Sa chair, à saveur délicate, croquante sous la dent est un véritable délice pour le palais. Seule en accompagnement ou à la crème, on l’appréciera toujours, pourvu que les pieds, trop fibreux, aient été rejetés. Très estimée la pholiote du peuplier est vendue sur certains marchés, dans les régions du sud.
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CONFUSIONS POSSIBLES AVEC D'AUTRES CHAMPIGNONS
Nom Français |
Pholiote destructrice |
Nom Latin |
Pholiota destruens |
Description |
Lignicole très puissant, présente un chapeau épais et un pied robuste, l’ensemble étant beige, méchuleux, comme parsemé d’un coton blanchâtre. Ce champignon, à odeur forte et à saveur très amère, est inconsommable |
Voisins, Voisines
La pholiote du peuplier a un concurrent plus dangereux qui pénètre la surface de coupe des troncs des peupliers abattus et provoque leur nourriture
Nom Français |
Pholiote dure |
Nom Latin |
Agrocybe dura |
Description |
Des mêmes lieux, plus rare que la précédente, en diffère par sa chair particulièrement ferme, presque dure, par son odeur fongique (et non de farine). Comestible de médiocre qualité, elle serait même suspecte. |
Nom Français |
Pholiote précoce |
Nom Latin |
Agrocybe praecox |
Description |
Un petit champignon printanier, très commun dans les lieux aérés : bois clairs, prés et champs. Le chapeau, blanchâtre à ochracé clair, apparaît faiblement hygrophane. Les lames, d’abord blanchâtre, se tientent de rouille à maturité. Le pied, long et grêle, souvent bulbeux à la base, fibrilleux en surface, porte un anneau blanc, puis teinté de rouille, qui, lorsqu’il se déchire chez le jeune, laisse quelques lambeaux à la marge. La chair, molle, blanche, exhalant une agréable odeur de farine, peut se révéler amère chez certains exemplaires. La pholiote précoce offre donc des qualités gustatives tout à fait inégales. | |
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